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    L'AUDeG a édité un atlas cartographique des potentiels fonciers (disponible en libre téléchargement sur son site web : www.audeg.fr/ressources/zoom_ressource.asp?id=165&srub=3&ssrub=1). Cet atlas permet de répérer et de qualifier les gisements fonciers. La méthologie de l'AUDeG a été développée à partir de la base de données des tissus urbains (elle-même élaborée par croisement des fichiers fonciers, de la BD topo et du cadastre), des documents d'urbanisme et des plans de prévention des risques disponibles sur le territoire. Les traitements ont abouti à l'identification des deux types de potentialités (dents creuses et fonds de parcelles) différenciées selon leur destination (habitat ou activité). S’il présente l’avantage de pouvoir se faire une idée globale des potentiels de densification à l’échelle de tout le territoire et en distinguant vocation résidentielle et économique, le travail de l’AUDeG présente toutefois certaines limites. Elles sont d’une part liées aux bases de données sollicitées et d’autre part, aux choix méthodologiques. Bases de données Les dessins des bâtis du cadastre et de la BD topo sont incomplets et ne correspondent pas forcément aux contours réels des bâtiments. Ces biais peuvent non seulement fausser la détection des parcelles non bâties mais également les calculs de coefficient d’emprise au sol et de position du bâti. La trame parcellaire des communes de l’intérieur et du fleuve (Grand-Santi, Maripasoula, Saül) n’est pas aussi fine que celle des communes du littoral. Plus la maille est grossière, plus le repérage des potentialités foncières est imprécis Bien que l’échéance du 1er janvier 2020 approche et avec elle, l’obligation pour les collectivités territoriales de publier les versions consolidées et standardisées de leurs documents d’urbanisme sur le géoportail de l’urbanisme, il subsiste en Guyane, des difficultés à obtenir les zonages règlementaires en vigueur et à en suivre les modifications. De plus, les communes dépourvues de document d’urbanisme n’ont pas pu être traitées dans cette étude (Papaïchton, Apatou, Saint-Élie, Régina, Ouanary, Camopi). Ainsi, 16 communes sur 22 ont été analysées dans la présente étude. Par ailleurs, il n’existe pas encore de base de données consolidée recensant les servitudes d’utilité publique. S’agissant des données altimétriques, l’AUDeG ne disposait pas d’une couverture intégrale de la Guyane. Il en résulte que le calcul des pentes n’a pu se faire que sur Saint-Laurent, Mana, Kourou et les communes de la CACL (Cayenne, Rémire-Montjoly, Matoury, Macou-ria, Montsinéry-Tonnégrande et Roura). Enfin, les données socle de ce travail sont de 2017, ainsi certaines des potentialités repérées peuvent ne plus être d’actualité aujourd’hui. Méthode Pour ce qui est de la méthode, le fait de raisonner à la parcelle et d’appliquer des seuils de surface et de compacité a entrainé la mise à l’écart de parcelles de petite taille mais qui, du fait de leur contiguïté, peuvent faire l’objet de remembrements. Les grands tènements (plus de 5 000 m²) n’ont pas non plus été considérésen raison de la difficulté à les rattacher à un type de tissu et du fait que leur mobilisation relevait plus de l’extension que de la densification.